"Être parisien, ce n'est pas être né à Paris, c'est y renaître" Sacha Guitry

jeudi 28 août 2014

Les plus belles stations de métro de Paris

Ah, le métro parisien ! En général, moins de temps on y passe, mieux on se porte… Pourtant, parmi ses 303 stations, certaines méritent vraiment le détour.

Arts et Métiers Ligne 11 

Réalisée par le dessinateur belge François Schuiten, la station Arts et Métiers, située sur la ligne 11, est l’une des stations les plus étonnantes de Paris. Elle est en effet recouverte de plaques de cuivre, et ses hublots nous font voyager dans le Nautilus de Jules Verne. De quoi nous mettre la chanson We All Live in a Yellow Submarine des Beatles dans la tête pour la journée !
 

Bastille Ligne 1


Situé à moitié en extérieur, la station Bastille sur la ligne 1 est chargée d’histoire, puisque qu’une magnifique fresque représentant la révolution de 1789 et notamment la prise de la Bastille décore ses murs.
 

Cité Ligne 4

 
 
Située à 20 mètres sous terre, la station Cité, sur la ligne 4, étonne par son éclairage si particulier avec de hauts lampadaires donnant une couleur teintée de vert.

Franklin Roosevelt Ligne 1



La station Franklin Roosevelt, sur la ligne 1, a été refait à neuf lors de l’automatisation de la voie 1. Cette station se distingue désormais par sa modernité et l’ambiance agréable que donne sa lumière tamisée.
 

Tulleries Ligne 1



 

 Enfantine et rigolote, la station Tulleries, sur la ligne 1, recueille sur ses murs une frise chronologique imagée par les évènements marquants. On y rencontre donc Charlie Chaplin, Bécassine, Marilyn Monroe, Coluche, Elvis Presley, Joséphine Baker et bien d’autres…
 
 

Concorde Ligne 12



Refaite en 1991 par Françoise Schein, la station Concorde, sur la ligne 12, est hautement symbolique : ses murs, recouverts de carrés de céramique blancs avec des lettres bleues, représentent le texte de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.

 

Cluny-La Sorbonne Ligne 10



Si la station Cluny-La Sorbonne, sur la ligne 10, a la particularité d’avoir trois voies, ce n’est pas là son seul intérêt. En effet, en plus de cela, son plafond est décoré par d’impressionnantes mosaïques de Jean Bazaine et des signatures de célèbres étudiants de la Sorbonne.

Parmentier Ligne 3

La station Parmentier, sur la ligne 3, tient son nom de Monsieur Parmentier, célèbre pour sa pomme de terre, mais également pour avoir remporté en 1773 le premier prix du concours sur le thème des végétaux de l’académie de Besançon.  En son honneur, la station est recouverte de treillage vert bouteille et les vitrines du quai retracent l'histoire de la pomme de terre.

 

A voir également

Pont Neuf-La Monnaie, avec ses pièces d'or et d'argent géantes sur les murs
Cadet Ligne 7, avec son thème américain, ses sièges rouge, bleus et blancs, et sa mosaïque représentant un cavalier lors de la guerre d'indépendance aux États-Unis.
Liège Ligne 13, qui, par ses magnifiques carreaux en céramique, fait la promotion des charmes de la ville belge
Assemblé Nationale Ligne 12, avec ses frises renouvelées périodiquement.
Passy- Bir Hakeim Ligne 6, et sa superbe vue sur la Seine et la Tour Eiffel
Louvre Rivoli Ligne 1, en rénovation actuellement, avec ses pièces de musée

La rue la plus étroite

La rue la plus étroite de Paris est la rue du Chat-qui-Pêche, située dans  le quartier latin du 5e arrondissement, entre le quai Saint-Michel et la rue de la Huchette.  Longue de 29m, sa largeur minimale est de 1,80m.
 
La rue fut d’abord nommée rue des Etuves à cause des bains situés non loin de là, puis rue du Renard, en référence à une enseigne. Le nom actuel de cette rue provient d’une ancienne légende, selon laquelle un chanoine, nommé Dom Perlet, et son chat noir pratiquaient l’alchimie dans cette rue. On apercevait parfois ce chat très adroit en train de pêcher à coup de patte des poisons dans le Seine. Trois étudiants, persuadés que l’alchimiste et le chat ne faisaient qu’un et étaient en réalité le Diable, tuèrent le chat et le jetèrent dans la Seine. Mais l’alchimiste et le chat réapparurent quelques temps plus tard, soit disant rentrés de voyage. Les trois étudiants furent dénoncés et pendus.
Aujourd’hui, cette rue hors-normes est le reflet d’un autre temps, avant les travaux de modernisation du baron Haussmann…
Rue du Chat-qui-Pêche
75005 Paris

La plus vieille maison de Paris

Construite en 1407 par Nicolas Flamel et sa femme Pernelle, la plus vieille maison de Paris se situe au 51, rue de Montmorency, dans le 3e arrondissement.
 
La célèbre légende veut  que Nicolas Flamel, alchimiste, se soit incroyablement enrichie en découvrant l’existence de la fameuse pierre philosophale, et que cet argent lui permit d’acquérir un certain nombre de locaux commerciaux et d’immeubles.
Malheureusement, il n’en est rien de tel, puisque la fortune de Nicolas Flamel vient en réalité notamment de l’apport de sa femme, Pernelle, une veuve aisée. C’est cet argent qui permit au couple, par des procédures et spéculations, d’acquérir leurs nombreux  biens immeubles. Lorsqu’il fit construire la maison de l’actuel 51 rue de Montmorency, en 1407, le couple aspirait à vivre d’avantage dans la volonté de Dieu et disposa d’une partie de ses biens dans un but charitable.
51, rue de Montmorency
75005 Paris
 
 
 
 

mercredi 27 août 2014

La plus petite maison de Paris

Large de 1,40m, haute de 5m, et profonde de 3m, la plus petite maison de Paris se situe au 39, rue du Château d’Eau, dans le 10e arrondissement.
 
Il s’agissait à l’origine d’un petit passage entre les rues du Château d’Eau et du Faubourg Saint Martin. Ce passage fut condamné par son propriétaire à la suite d’une querelle de succession.
On dit que pendant un temps, la petite pièce de l’étage fut habitée par un bébé dont le berceau prenait tout l’espace. Aujourd’hui, on y trouve un magasin de jeans.
39, rue du Château d’Eau
75010 Paris

Le plus vieil arbre de Paris

Créé en 1928 et situé autour de l'église Saint-Julien-le-Pauvre, dans le 5e arrondissement, le square René-Viviani-Montebello est un lieu agréable d’où l’on peut contempler Notre-Dame de Paris, située juste de l’autre côté de la Seine. Pourtant, le square connait une curiosité bien plus impressionnante…
En effet, le square René-Viviani abrite le plus bel arbre de Paris, un robinier ramené d’Amérique du nord par Jean Robin, jardinier du Roi, et planté en 1601, soit sous le règne d’Henri IV. Autant dire que cet arbre a été le témoin d’une grande partie de l’Histoire de Paris!
Alors que la plupart des robiniers ne dépassent pas les 10m, ce robinier mesure aujourd’hui 15m de haut et 3,50 mètres de circonférence. Afin de lui permettre de tenir encore debout, une structure en ciment le supporte, dissimulé derrière des feuilles de lierre. Mais s’il a l’allure fatiguée, il est en réalité en pleine forme !
Comme tous les arbres de Paris, le robinier est contrôlé chaque année. Les jardiniers municipaux prennent un soin particulier à observer son évolution et à le nettoyer en coupant le lierre surabondant et en enlevant le bois mort.
Square René-Viviani - Montebello
2 rue du Fouarre ,75005 PARIS